En mettant de l'ordre dans de vieux papiers, je suis tombé sur un petit poème sans prétention que j'avais écrit en 1984. J'ai eu envie de le partager avec vous, avec en particulier tous les
amoureux de la montagne :)
Comme le frisson pénétrant un corps endormi,
Des lueurs faibles et timides, dans le ciel noir,
Chantent l'arrivée du maître le plus exquis.
C'est alors que la silhouette du montagnard
Bien fatigué par une ascension matinale,
S’assoit sur un sommet laissant le monde à part.
Son fier regard se pose sur les ombres mâles,
Qui baignent encore un grand horizon puissant.
Mais une lumière orangée, naissante et pâle,
Vient lutter pour enfin vaincre le noir fuyant.
Et, le montagnard face à ce tableau vivant,
S'abandonne à une douce prosternation.
Il ferme les yeux tout en écoutant le chant
Que fredonne la force de la création.
Il sent sur lui la chaleur du grand astre fauve,
Il ouvre les yeux, voit le soleil, c'était l'aube.
Hathuwolf Harson
Samedi 30 Juillet 2017